Après les frimas, les giboulées et les gelées, la belle saison s’apprête à frapper nos portes et le printemps nous invite déjà dans notre jardin, sur notre terrasse et dans notre potager !

Notre bien-être dans notre jardin cet été se préparerait-il déjà à présent ?

Certainement, car le joli mois de mai, où le dicton dit ‘en mai, fait ce qu’il te plait’ arrive à grand pas et, d’ailleurs, le muguet est en fleurs !

Après sa splendide floraison printanière, composée d’une pléiade de corymbes blanches, il nous rafraîchit et nous procure une ombre bienfaisante durant la période estivale grâce à son feuillage caduc argenté.

L’automne arrivant, il se pare d’une myriade de petites baies, d’un rouge lumineux écarlate, qui se révèlent essentielles aux oiseaux pour passer l’hiver, contribuant ainsi à préserver la biodiversité.

Ses fruits peuvent également être utilisés pour faire des gelées, des confitures, des gâteaux ou comme fruits secs. Pour ce faire, nous les récolterons après les premières gelées, à l’instar des prunelles.

Les savoirs anciens nous enseignent encore que ce petit arbre prédit la venue de la pluie en retournant ses feuilles, exposant ainsi leur blancheur inférieure à la vue de tous.

L’Alisier blanc, ou Sorbus aria, est l’arbre de l’année 2024, couronné par la Fondation Dr. Silvius Wodarz !

Alors, plantons ensemble un alisier blanc pour bénéficier de sa fraicheur bienfaisante et préserver la biodiversité.

Les canicules estivales de ces dernières années, nous ont-elles empêchés de profiter pleinement de notre jardin ?

C’est alors la bonne saison pour planter un petit arbre ombrageant et rafraîchissant. A moins que nous lui préférions une pergola végétalisée d’une glycine, d’un jasmin odorant ou d’une vigne de raisin de table ?

Notre terrasse mérite probablement un petit toilettage, voire un rafraîchissement plus approfondi, et … pourquoi pas carrément changer ces vieilles dalles au profit d’un revêtement moins chaud, plus beau, plus pratique et moins salissant ?

Une petite voix intérieure ne nous suggère-t-elle pas de favoriser progressivement la biodiversité dans notre jardin, sans pour autant nuire à son esthétisme si cher à noter cœur ? Consacrons-lui les quelques mètres carrés les plus reculés de notre jardin et elle nous le rendra au centuple.

Et puis, il y a ces idées, ces envies et ces projets qui nous trottent dans la tête. Est-il trop tôt pour les réaliser ? Ou trop tard ? Une chose est sûre c’est que pour en profiter, il nous faut les démarrer.

Décidément le bien-être au jardin se prépare bel et bien ensemble dès à présent !