La série d’articles “Curiosités Paysagères” est librement adaptée du livre “Jardins : guide d’inspiration paysagère”, par M. Stéphane Krebs, aux éditions Favre.
La connaissance de la nature, du travail de la terre et des plantes s’est transmise de générations en générations au fil des décennies, et ce, jusque dans les années cinquante à soixante. Durant cette période, les familles ont quitté l’agriculture pour des raisons économiques et se sont orientées vers des secteurs secondaires et tertiaires plus profitables. Ces gens étaient porteurs d’un savoir lié à la terre. La deuxième génération n’est déjà plus capable de s’en faire l’écho. Il suffit de deux générations pour perdre un savoir-faire !
Dès lors, il est judicieux d’informer et sensibiliser les nouvelles générations à l’art des jardins, ceci en dehors de notre domaine de compétences. Il s’agit là d’une tâche prioritaire: expliquer notre métier.
Le métier de jardinier-paysagiste n’est pas complexe d’un point de vue scientifique. Mais il est sans fin et fait appel à une multitude de compétences et de connaissances. Les jardiniers doivent être respectueux de leur héritage historique, sensibles aux demandes actuelles et anticiper les impératifs futurs. De fait, la formation des jardiniers-paysagistes s’enracine dans l’art et la culture des jardins. Nos parcs et jardins nécessitent les compétences de jardiniers cultivés – osons le dire !
La surface totale de jardins dans le canton de Vaud représente plus de 10’000 hectares, soit l’équivalent de la surface maraîchère suisse. Pour la Confédération, cette dernière représente plus de 85’000 hectares, soit la surface du territoire helvétique destinée aux transports (routes et chemins de fer confondus), selon l’Office fédéral suisse de la statistique.
Ces quelques chiffres témoignent de l’importance des surfaces des parcs et des jardins dans notre environnement. Sur le plan écologique, il est particulièrement intéressant de constater qu’il s’agit d’étendues en grande partie recouvertes d’arbres, d’arbustes, de bosquets et d’autres végétations, qui améliorent considérablement la qualité de notre environnement par leurs effets bénéfiques sur la santé. Il est ainsi établi que nos parcs et nos jardins contribuent à préserver notre condition d’existence.
Dès lors, l’intérêt que l’on porte aux espaces verts devrait s’accroître avec les années.
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