Précoce et vorace, la première génération de chenilles de la pyrale du buis a déjà fait son apparition.
Découvrez les signes précurseurs et observez les symptômes.
Avec le printemps hâtif que nous vivons actuellement, il n’y a pas que la végétation qui a de l’avance, les parasites également y trouvent leur compte.
Ainsi, nous avons observé les premières générations de parasites ces derniers jours, dont notamment les redoutables chenilles de la pyrale du buis capables littéralement de dévorer un sujet en quelques jours seulement.
En premier lieu, une partie du buis prend une coloration vert clair induite par des altérations superficielles du feuillage.
Les feuilles peuvent également présenter de larges plages entièrement dévorées. On peut observer des cocons de soie et des feuilles enroulées renfermant les nymphes. En l’espace de quelques jours, les symptômes s’étendent rapidement à l’entier du sujet qui prend alors une couleur brun paille et dépérit.
La chenille a la tête noire luisante et un corps vert clair, strié longitudinalement de vert foncé. Trois, voire quatre, générations se succèdent chaque année.
Cette espèce d’origine asiatique s’est implantée en Europe grâce à l’accroissement des échanges commerciaux mondiaux. Puis l’absence de prédateurs naturels sous nos contrées a permis sa fulgurante prolifération et sa forte expansion.
La lutte est possible grâce a un produit biologique occasionnant la mort des chenilles. Il s’agit du bacille de Thuringe, une bactérie aérobie naturellement présente dans la nature, respectivement le sol, l’eau, l’air et sur le feuillage des plantes. Il sera nécessaire de réitérer l’intervention à l’apparition de chaque nouvelle génération.
Une intervention chimique avec un produit homologué est possible, mais les impacts sur l’environnement, les abeilles et les insectes auxiliaires ne sont pas toujours contrôlable. De plus, le résultat ne sera pas supérieur à celui du bacille de Thuringe.
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